1984 | Publié dans "La psychanalyse et la Grèce"

Dystopia?



2012 | Participation dans la publication conjointe

Déformation miroir?



23 mai 2012 | Essai publié en ligne

Performance, Poétique @ diapo.

Le texte de dA « Performance, Poétique», affiché sur le site www.revue-diapo.org.


2010 | Japοn

10 notes de l’oreiller



2010

Mon premier livre-rêve

Je suis originaire de la petite ville de Karpenissi, à 300 kilomètres au nord d’Athènes. La ville se situe dans une région montagnarde entre le Pinde et le Parnasse, une région appelée par ses habitants la  » Petite Suisse « . Elle est dominée par les montagnes d’Agrafa – nom qui signifie que la région n’était pas enregistrée dans les livres officiels de l’empire ottoman. Région pauvre, avec un accès très difficile, elle donnait refuge depuis le XVIIe siècle à ceux qui avaient des problèmes avec l’administration et la justice. Il y avait donc dans l’atmosphère une tradition guerrière. En même temps, ses habitants avaient la réputation d’être braves, mais simples et parfois naïfs.

Je suis né en décembre 1946, lors de la guerre civile, qui avait commencé juste après la Seconde Guerre mondiale et, dans ma ville natale, elle a pris fin assez tard, en 1951 seulement. La région était en fait une sorte de bastion de la guérilla. Ma maison familiale qui se situe dans les abords nord de la ville, sur un lieu stratégique d’un point de vue militaire, a été plusieurs fois détruite et rebâtie, chaque fois par un groupe différent « d’occupants », qui l’ont utilisée comme état-major ou édifice militaire.

Cette nécessaire introduction pour vous montrer que dans ma jeunesse (entre 1946 et 1954), j’ai vécu dans une situation très difficile au niveau matériel. Ma mère, une femme de tradition, était analphabète, mais une excellente chanteuse et guérisseuse populaire (spécialisée dans les pommades thérapeutiques, et réputée pour guérir les problèmes d’accidents orthopédiques ou même les troubles psychiques). La famille a été séparée. Mon père, ma soeur et mes deux frères aînés ont vécu après la guerre à Athènes, où mon père tenait une petite société de transports (poids lourds, taxi, autobus). A Karpenissi, ma mère, qui nous avait gardés auprès d’elle, mon troisième frère et moi, consentait d’énormes efforts pour que mon frère – alors élève de lycée au moment de ma naissance – puisse terminer ses études, mais les conditions étaient très précaires.

Si l’on parle donc des livres, les seuls livres que nous avions à la maison étaient ceux fournis par l’école ou le lycée. Quand il me fallut préparer un devoir pour la troisième classe de l’école primaire (c’était à la fin 1953), comme je n’avais pas accès à des dictionnaires, j’ai été obligé de chercher dans le quartier des adultes ayant une éducation de base, afin d’extraire de leur mémoire quelques indications (très souvent contradictoires) quant au sens des mots abstraits. Une expérience presque traumatisante.

En 1955, la famille a pu enfin se réunir à Athènes. Pour ma première fête de Noël dans la capitale, un ami de la famille, un ex-employé de la Banque de Grèce qui s’occupait de l’administration de notre petite société, m’a offert mon premier livre non scolaire : Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. C’était une traduction adaptée pour les enfants, comme je l’ai compris plus tard, mais ce livre fut pour moi une apocalypse [au sens de  » révélation « , NdE], une découverte, une merveille ! Les dessins, le texte, la matérialité du livre – solide, grand (à mes yeux en tout cas), avec une couverture très épaisse, et en plus en couleur ! Je me souviens que je l’ai lu d’une seule traite, sans pouvoir m’arrêter. Je l’ai lu et relu plusieurs fois, et je le feuilletais presque chaque jour, sans arrêt. Je l’emportais avec moi presque tout le temps, et je le transportais à Karpenissi pendant les vacances. Lisant ce livre j’ai appris tant de choses sur la planète et ses peuples… Et je me suis créé une image mythique des héros du livre et de leurs aventures. J’étais surtout ébloui par la force et la richesse du voyage, réel ou fantastique, je n’en étais pas très sûr, et j’ai évidemment décidé de faire un jour moi aussi le tour de la planète ! Depuis, j’ai fait mon possible pour réaliser ce rêve, en voyageant de par le monde, dans la lecture et l’écriture.

 

http://www.educ-revues.fr/LC/AffichageDocument.aspx?iddoc=39395&pos=0

 

« LE LIVRE DE MES QUINZE ANS »

 

SECTION DIRIGEE  par Robert BRIATTE

 

« LIRE AU COLLEGE »,no 84,2010.

 

SCEREN/CRDP

ACADEMIE DE GRENOBLE

FRANCE

 

Musiciens, comédiens, poètes, romanciers, journalistes, peintres, hommes et femmes de radio ou de télévision… Dans chaque numéro de Lire au collège, deux personnalités acceptent d’interroger les souvenirs de leurs 10, 12 ou 15 ans pour répondre à la question : quel est le premier livre qui a compté pour vous, celui qui plus que tous les autres a marqué votre enfance ou votre adolescence ?


2002

Complexité

Poème dans lequel les lettres de l’ alphabet grec sont utilisées qu’ une fois.
β vers θ/”made in England”/vinaigre/[formule mathématique]/vive!
Poème dans lequel les lettres de l’ alphabet grec sont utilisées qu’ une fois. β vers θ/”made in England”/vinaigre/[formule mathématique]/vive!
Pour chaque ligne-vers seulement un voyelle est utilisé/soundain/il a mis/comme/condition/l’/hy-bris
Pour chaque ligne-vers seulement un voyelle est utilisé/soundain/il a mis/comme/condition/l’/hy-bris

Se mettre a la hauteur de on travers la complexite

1. Duvel – Devil – Diable
2. Se le detail, c’ est la preure de Dien, la complexite est-elle la preure de diable?
3. Les points 1, et 2 sont les ideés initiatrices. Une premiere elaboration sur les question de la complexité. [Apres-midi a Bruxelles, Hotel: nh. Novembre 2002]. Al’ occasion d’une reunion de travail de la Commission Europeenne sur l’ analyse perpective de l’ avenir des sociétés contemporaines. Question fondamentale: Comment articuler la “complexite” et l’ incertitude. [Reflection accompagnee d’ une bièree: Duvel]
4. A l’ hauteur de quelle “complexite”?
5. Quell est le contraire de la “complexite”, “la simplicite?”
6. Au sein des sciences naturelles et mathematiques, depuis une centre d’ une debat difficiliment dechiffrable par les no inities et les nosavants. Termes-conceptss-notions comme “chaos”, “catastrophe”, “systemes dynamiquess”, “equations differentielles non lineaires”, “algebre fractale”, “nouvelle geometrie”, “autopoeisis” …sont utilises pour mettre la complexite enre l’ “ordre” et “chaos”. Les specialistes des sciences humaines out pris baeconq d’ elements par cette approcuse epistemologique et ils ont essaye de les appliquer/exploiter dans leurs champs de recherche, sourent au nom d’ un esprit interdisciplinaire. Peut-on iguorer cette production du savoir scientifique? Peut-on commeucer un dialogue avec les scientifiquess, les philosophes et historiens des sciences, les epistemologues?
7. Les artistes et les poetes ont (toujoure) affronté que questions cpmlexes-par exemple: la tragedie grecque on les eglisess gothiques ou les films de Kenji Mizoguchi sont des objects complexes. Est-ce que les scientifiques et les savants out quelque chose a apprendre de ces “objets”? A quelle occasion et sons quelles conditions un dialogue est-il possible entre les artistes et les savants?
8. “Trop tard” on “trop tot” pour cet type de questions? A propos de quelle urgence, l’ emploie du “trop” est-il jstifiable et justifie?
9. Il est bien connu que les sociétes contemporaines tendeur dedevenir “sociétes d’ information” ou “societes de savoir”. La complexite (au dela de la question de sa defiition precise) sera une de ses caracteristiques principle. L’ art, pourrait-il rester silencieux devant une telle transformation?
10. Comment donc traiter la “froideur de la complexite”, en employant les “instruments chands” de l’ art? Est-ce que les dichotomies froid/chand, art/science gardent leur pertinence theorique et leur legitimite culturelle?
11. Peut-êntre, l’ art pourrait se concentrer sur les glissements et les deplacements des dichotomies, en mettaur en evidence les incertitudes et les limites de leur elaboration/definition meme.
12. Cependant, une aporie s’ emerge ici: a-t-on besoin de comprendre la comlexite on d’ inveuter d’ approches et/on de projets artistiques qui conduisent surtouc a la charte?

Demosthene Agrafiotis
11-12/2002


2003 | Higgins-Agrafiotis scheme (it)

Poesia Visiva: Una piccola guida (it)

A. Indizi introduttivi

1. Parole, espressioni, combinazioni linguistiche emergono all’orizzonte sociale per descrivere una situazione, un progetto (projet-project), un gruppo, una mossa in un settore della vita socio-culturale (nell’ arte per esempio). Di solito questi complessi linguistici si propongono in modi diversi e hanno un percorso particolare. Alcuni diventano molto noti, alcuni rimangono solamente « vivi », mentre la maggior parte si perdono nella macchina del tempo. Tutte queste espressioni hanno lo scopo di evidenziare la dimensione più critica di un fenomeno, un evento o una situazione con la portata massima di comunicazione e di economia retorica. Ad esempio « società dello spettacolo », « artisti selvatici », « poeti della sconfitta », « la generazione degli anni 30 o 70 », « avanguardia rivoluzionaria », « arte sperimentale ». In questo senso, è necessario formulare alcune domande sul quanto certe espressioni « rivelano » o « nascondono » le cose, « ombreggiano » o « illuminano » le situazioni.

2. Due o tre decenni fa, l’uso del termine « modernista » (modern) o del termine « contemporaneo » (contemporary) nel quadro della società greca, causava più confusione e quesiti che comprensione. Oggi molti ricercatori, giornalisti, critici e pensatori usano il termine « modernità » evitando in questo modo di usare espressioni come «capitalismo» o «mondo occidentale». Ad esempio: anche i marxisti, sedicenti, puristi e analisti, hanno adottato questa terminologia abbastanza neutra in una prospettiva storica. E quindi importante dare informazioni o chiarimenti circa il contenuto di termini come «modernità» per evitare la confusione giornalistica, fra le altre sul « postmoderno ».

3. In molti settori della vita sociale greca (come l’arte, la scienza, la filosofia, la moda), i modelli di procedure e di termini molto spesso sono importati – prova della capacità dei greci moderni di assimilare le varie forme di innovazione. L’introduzione qui sopra può essere fatta in modo sistematico o in un modo superficiale, casuale e imprevedibile : per questo motivo non è possibile evitare malintesi, incomprensioni e distorsioni. Per esempio, i termini sono tradotti in un modo cosi particolare che alla fine creano confusione, come è il caso con « surrealismo », in greco « yperealismos » , e « iperrealismo » che deve essere tradotto con « yperparastatikotita» per evitare errori grossolani.

B. Nell’ arcipelago delle parole e delle immagini

4. Nella scelta di un approccio non-storico (ad esempio senza riferimento all’antica Grecia, a Simias Rhodius o all’inizio del movimento Dada), evitando il cambiamento della base socio-culturale (ad esempio la rivendicazione della tradizione cinese, o l’esperienza delle società cacciatori-raccoglitori), prendendo come prospettiva storica le società industriali, i paesi tecnologicamente avanzati degli ultimi 50 anni, la domanda che viene formulata è la seguente: quali sono le avventure, gli esperimenti, le prove, le azioni relative all’ accoppiamento di parole e immagini, di lettere e figure, di processi e risultati.

5. Dick Higgins ha proposto la classificazione seguente:
Poesia concreta (Concrete Poetry)
Poesia visiva (Poesia Visiva – contesto italiano)

(Visual Poetry – contesto anglosassone)
Romanzi visuali (Visual Novels)
Poesia oggetti (Object Poems)
Poesia sonora (Sound Poetry)
Arte postale (Mail Art)
Fluxus (oggetti, film, performance) (Fluxus objects, cinema and performance)
Arte concettuale (Conceptual Art)
Musica azione (Action Music)
Musica oggetto (Object Music)
Notazione musicale (Graphic Music Notations)
Eventi improvvisazione (Happenings)
Prestazioni (Performance Art)
Danza teatro (Dance Theatre)
Arte scienza (Science Art)
Arte mediana (Intermedia Art)
6. Questa tipologia può essere accettata o rifiutata, ma riflette in modo abbastanza semplice una serie di iniziative intraprese in uno scambio internazionale di idee e proposte per mezzo secolo. Il punto principale della tipologia di cui sopra si riferisce al fatto che Dick Higgins (1938-98) ha vissuto, lui stesso, come uno dei protagonisti chiave delle vicissitudini degli ultimi 40 anni. In realtà è morto nel corso di un colloquio «Art Action» («Arte Azione»), che aveva lo scopo di esaminare criticamente le correnti che sono menzionate nella sua tipologia (Art Action, 1958-1998, Rencontre Internationale et Colloque Interactif. Ed. Richard Martel. Interéditeur Editions Intervention, 2001, Québec, Canada).

7. Philippe Castellín nel suo libro: « DOC (K) S Mode d ’emploi » (Al Dante, 2002) basato sulla sua tesi sulla storia della rivista « DOC (K) S », che gestisce e controlla Julien Blaine e gli Akenaton, suggerisce le seguenti tipologie : Concreta, Visuale, Poesia Sonora. Azione, Video, Informatica, Internet (Concrète, Visuelle, Poésie Sonore. Actione, Vidéo, Informatique, Web). Indubbiamente questa tipologia riguarda il percorso specifico della rivista, che comunque ha tenuto un ruolo importante perché era aperta ai contributi provenienti da tutto il mondo, e fu una risposta forte al introverso e logocentrico parisianismo della letteratura del 1969-70 (per esempio il giornale « Tel Quel »). In relazione alla tipologia di Higgins, la seconda tipologia si apre alla produzione artistica degli ultimi 20 anni che si basa sulle nuove tecnologie.

8. Sulla base delle due tipologie, con una definizione minima del modernismo, « superare le definizioni tradizionali della pratica artistica (aldilà dei generi) », tenendo conto della priorità della domanda « che può essere l’arte ; oppure quali sono i suoi limiti? » e accettando il presupposto che la poesia non si limita alla poesia « classica » lineare, propongo la seguente tipologia:

C. Rintracciamento

9. In nessun paese, regione, o continente si possono trovare tutti gli elementi della tipologia precedente, nè le stesse denominazioni, nè lo stesso percorso storico dei dati, nè la stessa regolarizzazione socio-culturale. Diamo alcune indicazioni sulla capacità di analisi della tipologia ma anche dei suoi limiti.

(i). La tradizione di Marinetti e del movimento Dada è molto debole in Grecia a differenza del surrealismo che ha una sua presenza, anche se il nostro paese non ha una tradizione di cristianità cattolica. (Secondo un’ ipotesi di ricerca, il surrealismo ha avuto maggiore risonanza nei paesi cattolici). In altri paesi la tradizione Dada ha creato punti di partenza e certamente delle pratiche e teorie diverse che nel nostro paese. Ad esempio, i rapporti degli artisti con le forze politiche sono radicalmente diversi nel campo europeo (vedi il caso di Marinetti e il caso di Richard Huelsenbeck nel suo libro « En avant dada. » L ‘Histoire du dadaisme, L’Ecart absolu, Les presses du Réel, Dijon, 2000).

(ii). Il termine « poesia visiva » è usato per nominare due correnti che differiscono in modo significativo. La « Poesia Visiva » è un fenomeno italiano, con forti radici semiologiche, che ha come scopo, con l’aiuto di immagini (di pubblicità), di ironizzare e di scalzare la comunicazione di massa. È stata coltivata alla base nella Facoltà di Architettura di Firenze e non nella Scuola di Belle Arti (ad esempio, uno dei protagonisti, E. Miccini, era un professore di comunicazione e di architettura). La « Visual Poetry » si riferisce a diversi paesi (ad esempio Inghilterra, Brasile, Giappone, Germania), a progetti in cui le parole, le parole-forme e le lettere sono utilizzate figurativamente per la produzione di significati imprevisti, con aspetti ironici o di strizzatine d’ occhi. (Spesso si riferiscono anche a sovrapposizioni con la « poesia concreta » (Concrete Poetry) o lo «spazialismo»). Naturalmente entrambe le forme erano in fiore negli anni 60-70. Oggi il termine « poesia visiva » ha piuttosto un carattere storico, in particolare con lo sviluppo delle nuove tecnologie di telecomunicazioni e dell’informatica.

iii). Clemende Padin dall’Uruguay ritiene che la «Mail Art» è stata la forma politicamente la più avanzata nell’ arte. Per i poeti e gli artisti in carcere dell’America Latina la superficie delle buste è diventata un campo in cui l’arte è chiamata a sviluppare creativamente il massimo dei messaggi politici. Nell’emisfero nord del pianeta, l’ « Arte postale » ha creato una comunità di artisti al di fuori del quadro istituzionale stabilito. La grande importanza data all’ « arte postale » è stata un precursore delle pratiche su Internet, cioè della pratica dominante nel 21 ° secolo. Nessun’altra pratica artistica ha mostrato un tale potenziale di anticipazione. Ciò ha portato ad uno studio sistematico, alla registrazione e all’analisi di questo movimento internazionale ma differenziato.

iv). Spesso sono utilizzati i termini «arte sperimentale» – «poesia sperimentale» o «avanguardia». Nella tipologia di Higgins questi termini non sono menzionati. Perciò sono date due spiegazioni diverse. Julien Blaine sostiene che i movimenti artistici durano 2-3 secoli; quindi siamo nel mezzo dell’ avanguardia e della sperimentazione. L’altro punto di vista è quello di Jerome Rothenberg il quale sostiene che la sperimentazione e l’avanguardia sono dei termini storicamente identificati. Oggi non c’ è alcuna necessità di utilizzarli, perchè i poeti e gli artisti hanno il privilegio e la libertà di muoversi in diverse lunghezze e larghezze (spaziali e temporali) della creazione culturale, attraversando continenti e periodi storici.

(v). È ‘storicamente evidente che gli artisti, i poeti attivi in questi luoghi dell’ arte, hanno origini diverse e hanno sviluppato una serie di pratiche diverse. Alcuni sono partiti dalla poesia, altri dalla danza, altri dalla teoria, altri dalla scienza. Non c’è una regola generale per questo settore complesso e complicato di arte e di azione. (John Cage appartiene a questo gruppo di artisti, poeta, musicista, ma anche ricercatore nella scienza della parassitologia).

10. Questa procedura dettagliata ma breve della tipologia delle immagini e delle parole, come si sono intrecciate negli ultimi cinquant’anni, dimostra facilmente che questo modello non è definitivo nè certo, ma è un punto forte di partenza e non il luogo di destinazione finale. Naturalmente rimane aperta la questione fino a che punto il modello è in vigore nel caso della lingua greca, sia in Grecia che a livello internazionale.

L’ ineguaglianza della prova

11. Tutte le società, a un certo punto del loro avanzamento culturale, sono confrontate a dilemmi e problemi posti dall’ accoppiamento di parola e di immagine, di significato e di percezione, di codice e di rappresentatività. Le società di oggi e di domani sono spinte in questa situazione di sicuro non solo a causa dell’ arte, ma soprattutto per via delle nuove tecnologie. Questo fenomeno non accade a nome dell’ estetica, ma è legato alla moltitudine d’ informazioni, alla frammentazione della conoscenza e all’emergere di tutte le forme di incertezza. In questo senso, l’arte che si concentra sull’ intrecciamento di parole e di immagini ha la «missione» (estenuante) di mettere alla prova uno degli elementi fondamentali della vita collettiva: lo scambio di segni, di parole, di simboli e d’immagini.

Partecipazione alla mostra « Eikono-grafes”

(Iconographs – Visual Poetry)

Hellenic American Union, Atene, ottobre 2003
Questo articolo è stato pubblicato nel catalogo della mostra

« Eikono-grafes” curator : Dr. Manos Stefanidis

Edizione Militos – Atene 2003

Traduzione in italiano Michèle Valley


2009 | Athènes, Patras

os, ana